« Vous savez, c’était basé sur les plans de cinq ans de Vladimir Lénine. Ça n’a pas marché pour l’économie soviétique mais j’espère que ça fonctionnera ici », raconte le Russe à Nets.com.Le propriétaire a osé citer le nom de Lénine au pays du capitalisme. Pire, il calque la stratégie de sa franchise sur celle de l’URSS. De quoi en rendre dingue certains… Mikhaïl Prokhorov en est conscient, sa présence peut parfois déranger. Dernier exemple en date, lorsque les Nets ont acquis Andreï Kirilenko, recruté pour 3 millions de dollars alors que ce dernier pouvait toucher le triple à Minnesota ou San Antonio… il n’en fallait pas plus pour qu’un propriétaire anonyme (James Dolan ?) réclame une enquête de la part de la ligue. Celle-ci n’a évidemment rien donnée.
« Cette investigation ne m’a pas du tout inquiété. Il était facile d’en deviner le résultat. Nous respectons les règles et la ligue l’a confirmée. »L’argent ne fait pas tout. Malgré leurs dépenses, les Brooklyn Nets ne sont pas assurés de remporter le titre cette saison. Là encore, Mikhaïl Prokhorov trouve la parade :
« Il est impossible d’acheter une équipe. Il y a différents facteurs pour être un vrai champion. Vous devez avoir la passion. Un esprit d’équipe. Et bien sûr, vous devez beaucoup travailler. »Les Brooklyn Nets ont encore du boulot. Mais la formation de Mikhaïl Prokhorov pourrait bien mettre le boucan dans la Conférence Est en playoffs en mai prochain…