« Ça fait trente ans que je fais ce métier. Et s’il y a une chose que je n’ai jamais fait et que je ne ferai jamais, c’est regarder par-dessus mon épaule. Je ne le ferai pas. J’ai trop de fierté pour ça. Je pense que ce qu’on a fait ces dernières années, on a parcouru du chemin et franchi quelques étapes. Mais c’est une année différente. Cette équipe qui a joué et gagné 54 matches n’est pas là. Mon job en tant que coach est de faire en sorte que la mayonnaise prenne dans cette équipe et qu’elle joue à un haut niveau. Si je dois constamment regarder par-dessus mon épaule, alors je ne peux pas faire mon job, donc c’est pour ça que je ne le fais jamais. »Toutes les conditions ne sont bien évidemment pas réunies pour que la mayonnaise prenne. Certes, la décision de faire démarrer Andrea Bargnani plutôt que Metta World Peace peut toujours être remise en cause, mais est-ce la faute de Mike Woodson si Carmelo Anthony est à ce niveau dans le money time, si J.R. Smith est suspendu ou encore si Amar’e Stoudemire et Kenyon Martin ne peuvent jouer plus de dix minutes ? Pourtant, James Dolan semble déjà furieux de ce qu’il voit.
« Les attentes sont élevées et elles doivent l’être. Je ne cherche pas à les atténuer. En tant que propriétaire, M. Dolan a parfaitement le droit de faire valoir son opinion. C’est son équipe, nous bossons tous pour M. Dolan et je suis heureux de travailler pour M. Dolan. »Encore longtemps ?