« Quand j’ai repris l’équipe, peut-être bien que je leur ai fait peur au point qu’ils se mettent à jouer, je ne sais pas trop », avant-t-il. « J’avais des choses sur le cœur et je voulais les sortir maintenant que j’étais à nouveau aux commandes d’une équipe. J’ai dit ce que j’avais à dire, à savoir ce que j’attendais des gars que j’allais tenir principalement responsables des résultats de l’équipe : Melo, Amar’e et Tyson. Ils ont compris mon point de vue, ils ont adhérer à ma façon de faire et, depuis, on joue plutôt bien. Peut-être que je leur ai fait peur. »Une fois que D’Antoni avait fait ses bagages, les joueurs n’avaient de toute façon plus personne d’autre qu’eux-mêmes à blâmer en cas de défaite et il semblerait que cette tactique ait donc fonctionné.
« Quand j’ai dit tout ça, il y a eu un silence dans le vestiaire. J’avais un peu fait ça à l’instinct, mais j’y croyais vraiment. Ces gars-là avaient plus d’expérience ne pouvais pas mettre cette pression sur Iman Shumpert, qui était rookie et qui n’allait pas jouer tous les moments décisifs. Je leur ai dit que je les tiendrai responsables et que j’attendais d’eux qu’ils fassent ce qu’il fallait en termes de gestion du groupe et d’exemplarité dans le leadership. C’était le bon choix. »Un changement d’attitude drastique visiblement, comparé à ce qui se passait sous le régime de D’Antoni, même si Mike Woodson n’a pas voulu revenir sur la façon dont les choses se passaient avant qu’il ne devienne le coach.