« Je ne parle jamais de ça publiquement et je n’aime pas que les joueurs le fassent. Je ne sais pas ce qui a été dit exactement par Tyson Chandler mais au final c’est moi le coach et je dois les faire jouer plus dur et plus intelligemment. C’est leur boulot ! »[caption id="attachment_127755" align="alignright" width="300"] Les Knicks et Carmelo Anthony sont à court de solutions...[/caption] Depuis le début de la saison, c’est la même histoire. Les défaites s’accumulent, les joueurs tirent la tronche et cherchent un responsable. S’ils sont souvent conscients de leur manque d’efforts, les Knicks ont également balancé des piques envers leur coach à plusieurs reprises, notamment après la défaite face aux Wizards. Mike Woodson fait mine de ne pas comprendre, leur renvoie la faute subtilement et critique parfois ouvertement Beno Udrih, qui a depuis demandé un transfert. Le coach insiste également sur le fait qu’il n’a pas perdu le vestiaire, qu’il reste le seul maître à bord. Mais peut-on vraiment y croire quand même Tyson Chandler remet ses choix en question dans la presse ? Si Anthony est le meilleur joueur de l’équipe, le pivot est l’une des voix qui comptent dans le vestiaire new-yorkais. Woodson préfère recentrer le débat.
« Parfois, ça a du bon quand les joueurs sont vexés. Ça prouve qu’ils en veulent. S’ils veulent s’en prendre à moi, pas de soucis. Je ne suis pas un coach qui prend les choses personnellement. On doit en parler tous ensemble et gagner des matches. Je dois rester positif et pousser ces mecs à se donner encore plus. » « Je ne vais pas m’en prendre à Tyson ou à Melo. Au bout du compte, nous sommes tous dans le même bourbier et nous devons en sortir. »On pourrait presque penser que Mike Woodson cherche à se convaincre qu’il a encore envie de coacher les Knicks. La presse new-yorkaise affirme tout de même qu’il tiendrait vraiment au job, s’il on en croit les sources proches du coach. La tension et les défaites ont plongé les Knicks dans une spirale négative. Les joueurs ont du talent et le coach a de l’expérience. Mais visiblement, les deux parties ont du mal à tirer chacune dans le même sens.