« Si les dirigeants me conservent, je ferais tout pour que l’on ne rate pas les playoffs une deuxième fois. J’espère avoir bientôt la réponse. Je l’ai déjà dit il y a deux semaines : je suis le seul mec taillé pour ce poste, » assurait Mike Woodson au New York Post.Le coach devra surtout convaincre Phil Jackson. Le nouveau président des Knicks envisage d’instaurer la « triangle offense » à New York. Il choisira donc sans aucun doute un tacticien qu’il sent capable d’appliquer son système à la perfection et des joueurs susceptibles d’y être performant. N’oublions pas, Jackson a insisté pour avoir les pleins pouvoirs en ce qui concerne les décisions sportives. C’est sa franchise, sa philosophie, sa culture et donc son système de jeu. Mais Mike Woodson espère tout de même pouvoir plaider sa cause. Il ne cesse de répéter depuis plusieurs semaines qu’il souhaite rencontrer Jackson et lui exposer sa vision. On a presque le sentiment qu’il a plus peur de ne pas pouvoir s’expliquer que d’être licencié. Malgré les mauvais résultats cette saison, Woodson, à la tête des Knicks depuis 2012 (108 victoires, 79 défaites), s’estime en bonne position pour conserver sa place sur le banc.
« Est-ce que ce serait juste de me licencier ? Je ne pense pas. Mais ce n’est pas à moi de prendre cette décision. Je pense avoir fait des bons choix mais nous n’avons pas toujours eu de chances et beaucoup de blessés, même si ce n’est pas une excuse. »Le bilan global de Mike Woodson aux Knicks n’est pas mauvais. Il a décroché un titre de division et a emmené la franchise jusqu’en demi-finale de Conférence l’an passé. Mais pas sûr que ce soit suffisant. Cette fois-ci, ça sent vraiment la fin.