« Il y a beaucoup plus de pression avec Team USA (qu’avec Duke) », explique le coach mythique. « Vous défendez votre pays. C’est beaucoup plus difficile que ce que beaucoup de gens pensent car le niveau est tellement relevé. Les deux tiers des Spurs sont des joueurs internationaux. On joue contre des équipes déjà bien en place comme l’Argentine, l’Espagne, la France, la Lituanie ou même l’Australie maintenant. »Le Team USA n’est pas à l’abri d’une défaite. Même si l’effectif est impressionnant, la sélection a nettement moins de vécu collectif que d’autres grandes nations internationales comme l’Espagne ou la France. Les Américains sont d’ailleurs tombés de haut lorsqu’ils ont été battus chez eux, à Indianapolis, en 2002. Avec Mike Krzyzewski, ils se sont également inclinés en 2006 face à la Grèce.
« On a souffert sur le moment. Mais je pense que nous avons plus appris de cette défaite que de nos victoires. Nous avons compris que nous n’avions pas la bonne approche. On devait bosser plus dur et développer nos connaissances du jeu (FIBA). Nous ne pouvions plus nous contenter de sélectionner des joueurs comme ça. Jerry (Colangelo, le boss de Team USA) a fait un travail incroyable depuis. »Et depuis, les Etats-Unis sont invaincus… Les meilleurs joueurs du pays se sont déplacés tous les deux ans pour conquérir l’Or et asseoir leur domination sur le reste du monde. Mais gare à la chute… Team USA débarquera affaibli en Espagne et les autres nations sont prêtes à en découdre.