« Est-ce que je parle de Kobe (à propos de sa défense sur Ariza) ? Je parle de Kobe, de Dwight, de Steve Nash, de moi… Je parle de tout le monde. Maintenant est ce que je vais dire que l’un est plus fautif que l’autre ? Non ça n’a pas vraiment d’importance. Ce sont les Los Angeles Lakers qui doivent avancer et régler ça. »Mike D’Antoni aurait-il peur de pointer Kobe du doigt ? Disons plutôt qu’il n’aurait aucun intérêt à cibler un joueur alors que les Los Angeles Lakers sont encore à la lutte pour les playoffs et semblent, pour le moment, débarrasser des conflits internes (inventés ou non) qui ont miné le début de saison. En tout cas, il ne s’est pas prié pour passer une gueulante sur ses Lakers:
« Tu essaies de choisir tes moments pour gueuler car tu ne peux pas jouer le mec en colère à longueur de temps. Mais parfois l’adrénaline prend le dessus et tu pètes un câble. Mais les joueurs doivent comprendre qu’on a royalement déconné, eux comme nous (les coaches). Espérons que le message est passé. »Mike D’Antoni ne relâche pas la pression sur ses joueurs. Un simple premier tour de playoffs serait certes une belle performance au vue du niveau de jeu affiché en début de saison mais serait indigne de l’effectif actuel des Lakers, à qui certains observateurs prévoyaient plus de 65 victoires en début de saison. D’Antoni en est conscient, au complet, les Californiens ont des arguments à faire valoir mais doivent d’abord assurer la qualif’ à l’Ouest :
« Je leur ai dit : si on joue notre meilleur basket, je n’ai peur d’aucune équipe (en playoffs) ! Et tout le monde pense ça. Le problème : nous n’y sommes pas encore et on continue à parler de ça, ça me fatigue. Nous devons d’abord le faire (se qualifier). »