La vie de coach oblige parfois à mettre sur le banc des éléments qui peuvent paraitre intouchable à la première approche. Mike Bundelhozer en fait actuellement l’expérience avec le cas Dwight Howard.
Même s’il est encore irrégulier, l’ancien pivot d’Orlando reste une force intérieur importante, des deux côtés du terrain. Sauf qu’il est de plus en plus de rare de le voir terminer un match. Son coach évoque ce qui se rapproche davantage à un choix tactique.
« Que cela soit avec Ersan (Ilyasova), Mike (Muscala) ou que nous jouons même avec quatre joueurs petits et Paul (Millsap), vous devenez une équipe avec plus d’espace », explique-t-il. « Plus de gars peuvent driver, prendre les espaces, mieux tirer, jouer rapide, avoir plus de mouvements de joueurs etc.. Il y a un meilleur rythme et plus d’espaces. »
Les Hawks assurent souvent en attaque dans ce système. Rien d’illogique que Budenholzer favorise cette option quand il doit remonter un retard. Cependant, il constate aussi des problèmes défensifs notamment avec John Wall sur le terrain.
« Notre transition défensive est essentielle pour nous », rappelle-t-elle. « Ils nous mettent une énorme pression sur notre repli défensif. Mais en même temps, j’en demande beaucoup à Dwight. Il met une grosse pression au rebond offensif pour les secondes ou troisièmes chances. »
Howard n’est alors pas capable de donner à la fois tout au rebond et revenir avant tout le monde en défense. Mike Budenholzer a donc fait le choix de se priver du pivot lors des fins de match à Washington. Avec plus ou moins de réussite.