"Je ne sais pas s'il y a un endroit où vous pouvez mûrir et grandir plus vite qu'à Los Angeles", raconte le coach à CBS Sports. "Je suis mieux préparé et mieux éduqué cette fois. Je sais ce que je veux et je sais à quoi m'attendre."Autrefois à la tête de l'armada des Cavaliers, Mike Brown découvre cette saison une équipe jeune et ambitieuse, construite autour de la superstar en puissance Kyrie Irving. Il s'apprête également à retrouver son ancien poulain, Andrew Bynum, pas forcément le joueur le plus facile à coacher dans la ligue. Mais après gérer les egos de LeBron James ou Kobe Bryant, Mike Brown est préparé :
"Je n'ai pas besoin de bomber le torse en disant 'je suis le boss de Kobe' ou 'je suis le patron de LeBron' mais je sais qu'au bout du compte, j'aurai le dernier mot, c'est moi qui décide de ce qui se passe sur le terrain. Et ça ne changera pas."Mike Brown a souvent été accusé d'être trop soft, voire dépassé par ses superstars. Pour lui, il s'agit d'un faux procès.
"Les gens n'apprécient pas que je remercie LeBron de m'avoir laissé le coacher. Mais Gregg Popovich disait pareil avec Tim Duncan. Je ne suis pas Gregg Popovich. Il pourrait dire ça et être perçu comme un génie alors que si je dis ça, les gens penseront que j'ai peur de mes joueurs ou que je leur donne trop de pouvoir."