« Je me suis plus déçu moi-même que quiconque cette année », a-t-il expliqué. « J’avais le sentiment d’avoir réussi un belle saison l’an dernier et j’étais arrivé avec des objectifs personnels et collectifs assez hauts, mais aucun ne s’est réalisé. C’est frustrant, surtout de voir tous mes amis qui savent où ils vont jouer l’année prochaine avec les extensions qu’ils ont reçues. Mais bon, c’est comme ça. »Ceci dit, Beasley semblait commencer à bien trouver sa place dans l’effectif des Wolves et dans le rôle de 6ème homme puncheur que lui avait confié Rick Adelman à son retour de blessure. Mais de nouvelles blessures, pour lui comme ça Ricky Rubio et Kevin Love, combinées au retour en bonne forme de Martell Webster ne lui ont pas permis de trouver la constance qu’il espérait pouvoir apporter.
« L’an dernier, j’avais le sentiment de m’être illustré comme l’un des meilleurs scoreurs de NBA et, cette année, je voulais devenir l’un des meilleurs playmakers et défenseurs pour lancer l’équipe. Ça ne s’est pas passé comme ça. Je me suis adapté, je peux m’adapter à n’importe quel rôle. Mais en même temps, je ne veux pas m’habituer à être un remplaçant. C’est ce dont le coach avait besoin cette année, mais ce n’est pas mon objectif pour le futur. Je me vois comme un starter. Maintenant, il ne me reste plus qu’à le prouver. »Sans playoffs, ça va être compliqué pour Beas. Tout le monde connait ses capacités, mais c’est clair que le scénario n’est pas idéal pour lui pour aller chercher un très gros contrat cet été.