La liste des n°1 de Draft qui n'ont pas eu la carrière qu'on leur prédisait est assez fournie : LaRue Martin, Kent Benson, Pervis Ellison, Andrea Bargnani, Joe Smith, Anthony Bennett, on en passe et des meilleurs... Michael Olowokandi, qui fête 48 ans aujourd'hui, est l'un des échecs les plus retentissants. Mais est-ce complètement de sa faute ?
Les Clippers ont drafté le Nigérian alors qu'il n'avait que cinq années de basket derrière lui et que des talents comme Paul Pierce, Dirk Nowitzki ou Vince Carter faisaient partie de cette cuvée 1998. C'est pourtant sur lui que les Californiens ont jeté leur dévolu pour être leur pivot sur la décennie à venir.
Après de bons premiers mois (une place dans la All-NBA Rookie Second Team) et un début de carrière à L.A. acceptable bien que pas à la hauteur du talent annoncé, tout est allé de travers pour Olowokandi. Malgré l'aide de Kareem Abdul-Jabbar, assistant-coach désigné pour l'aider à progresser, le diplômé en économie a stagné et a pris ombrage du tutorat de la légende.
"Olowokandi est la description parfaite du joueur talentueux impossible à coacher. Quand je pointais les fautes et erreurs à répétition de Monsieur Olowokandi, il prenait cette envie de l'aider pour des insultes et une gêne. Il m'a dit qu'il n'accepterait plus d'être critiqué devant ses coéquipiers", a raconté Jabbar quelques années plus tard.
Quand on a du mal à accepter les recommandations d'une légende du basket, difficile de progresser. Son départ pour le Minnesota au terme de son contrat marque le début de la fin, à 27 ans. Les blessures s'enchaînent et son niveau ne décolle logiquement pas. Après une part très modeste mais honorable dans la campagne de playoffs des Wolves jusqu'à la finale de la Conférence Ouest en 2004, il disparaît progressivement des radars.
Aujourd'hui, c'est via son ex-femme Suzie Ketcham, que le nom de Michael Olowokandi réapparaît à l'occasion. L'ancienne compagne du pivot, mère de ses deux enfants, a été pendant des années un membre phare du programme Basketball Wives après 10 ans de vie commune avec l'ex-Clipper. Elle y revient depuis à l'occasion, même si elle est sortie du cast principal depuis 2013. Ketcham a souvent évoqué des détails intimes de sa relation avec le n°1 de Draft et les 15 millions de dollars que lui a rapportés son divorce.
Olowokandi, lui, s'est éloigné du paysage médiatique optant pour une retraite loin d'un staff NBA au contraire de beaucoup de ses congénères. Difficile de faire plus discret que Michael Olowokandi, déjà pas très fan à l'époque des interactions avec les médias, puisqu'il n'apparaît sur aucun réseau social majeur et n'accorde aucun entretien à la presse.