"On avait une liste de choses à évoquer : les jeux d'argent, la théorie du complot sur sa retraite, la mort de son père, son manque d'activisme politique et ses coéquipiers. Je pense qu'on a fait tout ça.
Dès le début on s'est demandé si c'était une histoire qui touchait le lieu de travail ou la vie privée. On s'est dit, Jason Hehir et moi, que c'était une histoire de travail. Lui et moi on partageait un désintérêt certain pour les femmes et les enfants des personnages principaux.
Michael Jordan est l'une des personnes les plus attachées à sa vie privée. Il est heureux que tout ça soit fini et qu'il ait pu retrouver sa vie normale et organisée. Il ne nous a jamais dit que l'on n'avait pas le droit de parler à sa femme ou son ex-femme. On n'a simplement pas senti l'envie de le faire au fur et à mesure que l'on avançait dans l'histoire".
Pour ce qui est de Craig Hodges, qui racontait récemment son boycott par la ligue ou encore le jour où il a demandé à Michael Jordan et Magic Johnson de refuser de jouer le game 1 des Finales 1991, Tollin explique que les choses ne se sont "jamais matérialisées". MJ savait que la présence d'Isiah Thomas dans le documentaire était sans doute moins dangereuse, entre guillemets, pour sa réputation, que celle d'autres personnes. Le GOAT a mis tellement de temps à autoriser des gens à exploiter ces images et raconter cette histoire qu'il a forcément, quelque part, eu une influence sur le choix des gens qui s'exprimaient à son sujet. The Last Dance n'en reste pas moins un superbe objet qui méritera d'être revu, mais on ne peut s'empêcher de penser qu'il y avait quelques filons supplémentaires à exploiter et explorer.