« Michael Jordan ? Ses yeux étaient injectés de sang, il était possédé »

Dominique Wilkins a le plus grand respect qui soit pour Michael Jordan, avec lequel il a livré de belles batailles dans les années 80 et 90.

« Michael Jordan ? Ses yeux étaient injectés de sang, il était possédé »

Dominique Wilkins a appris récemment que Michael Jordan et lui étaient les deux seuls joueurs dans l'histoire de la NBA à tourner à 30 points de moyenne l'un contre l'autre. Au moment d'évoquer ses batailles avec MJ dans le podcast All the Smoke, le légendaire ailier des Atlanta Hawks a tenu à rappeler à ceux qui minimisent les exploits de "His Airness", qu'ils n'ont pas vécu ce que lui a vécu.

"Si tu ne l'as jamais affronté, tu ne peux pas comprendre. Si tu n'as jamais jouer contre Mike, tu ne peux pas faire de commentaires comme ceux que l'on voit. J'ai joué contre certains des joueurs les plus durs et talentueux de l'histoire de ce jeu. Mais lui, c'était un phénomène. Il avait cette attitude qui allait avec. Quand tu l'affrontais, ses yeux étaient injectés de sang, comme s'il était possédé. Quand on allait jouer contre lui, je savais que j'allais devoir bosser, parce que Jésus allait être là."

Dominique Wilkins fait partie des joueurs qui n'ont jamais hésité à reconnaître la supériorité et le génie de Michael Jordan. Il avait néanmoins expliqué récemment son agacement face au manque de respect de la génération actuelle pour les joueurs des époques précédentes.

"On respecte les joueurs de toutes les époques parce qu'on a appris le jeu grâce à ceux qui sont passés avant nous. Ce qu'on se dit entre nous, au sujet des joueurs actuels, c'est que c'est leur moment. On a eu le nôtre. Par contre, je déteste les voir essayer de nous chier dessus, simplement pour appuyer leur point de vue. Ils n'ont pas besoin de faire ça.

Un grand joueur est un grand joueur, je me moque de l'époque à laquelle il a joué. Il ne faut pas utiliser les époques passées pour te mettre toi en valeur. Nous, on a jamais fait ça. Je ne dirai jamais que j'étais meilleur que Wilt Chamberlain, Bill Russell ou Oscar Robertson, avec lequel j'étais récemment. On apprécie ces gars-là parce qu'on a appris d'eux. A chaque fois que j'ai l'occasion de parler aux anciens, je suis comme un enfant dans un magasin de bonbons.

Je n'ai jamais pensé être au-dessus du jeu. Personne ne l'est et il y a toujours quelqu'un qui vient après toi. Tu peux être une figure iconique et beaucoup de gars entrent dans cette définition. Mais le jeu continuera d'évoluer avec ou sans toi". 

Do Wilkins n'aime pas que la nouvelle génération « chie » sur les anciens