LeBron James vs Michael Jordan : le classement de leurs adversaires

11. San Antonio Spurs 2007

Bilan saison régulière : 58 victoires, 24 défaites
Finales NBA : Victoire 4-0 contre les Cleveland Cavaliers
All-Stars en 2007 : Tim Duncan, Tony Parker
Off Rating : 109,2 (5ème), Def Rating : 99,9 (2ème)

L’année 2007 marque un moment important dans l’Histoire des Spurs. C’est, quelque part, le passage de témoin entre Tim Duncan (toujours le meilleur scoreur de l’équipe) et Tony Parker. Avec pour illustration le trophée de MVP des finales décroché par le Français à l’issue du sweep infligé aux Cavaliers d’un très jeune (et très mal entouré) LeBron James. Les troupes de San Antonio n’ont pas vraiment eu à forcer leur talent pendant la saison régulière, qu’ils ont fini à la troisième place de leur Conférence. Mais ils en gardaient sous la pédale. Avec l’expérience précieuse de Gregg Popovich, celle des stars de l’effectif, Duncan, Parker et bien sûr Manu Ginobili. Ce n’était qu’une question de temps avant que cette armada se transforme en machine à gagner. Cinquième attaque et deuxième défense de la ligue, la formation texane avait de toute façon les armes pour dominer la ligue. Les Spurs n’ont finalement perdu que quatre matches en playoffs, dont deux contre les Suns de Steve Nash. Peut-être pas l’équipe la plus brillante de San Antonio mais certainement l’une des plus solides des deux côtés du parquet. LeBron James peut en témoigner.

10. Seattle Supersonics 1996

Bilan saison régulière : 64 victoires, 18 défaites
Finales NBA : Défaite 2-4 contre les Chicago Bulls
All-Stars en 1996 : Gary Payton, Shawn Kemp
Off Rating : 110,3 (8ème), Def Rating : 102,1 (2ème)

Cela faisait quelques années que les Sonics tournaient autour de ces finales. Ils étaient d’ailleurs aux portes de la qualification en 1993, avant de se faire sortir par les Suns lors du dernier round à l’Ouest. L’arrivée d’Hersey Hawkins et sa quinzaine de points par match a amené une menace offensive supplémentaire autour du duo formé par Gary Payton et Shawn Kemp. « Lob City » avant « Lob City ». Une version vintage de Chris Paul et Blake Griffin. Sauf que les deux stars de Seattle sont allées en finales. Mais paradoxalement, c’est d’abord leur défense, la deuxième de la ligue qui leur permettait de gagner des matches. Et les plus nostalgiques se demandent toujours ce qu’auraient pu donner les finales contre les Bulls si George Karl avait laissé Payton au marquage de Jordan. Il a attendu beaucoup trop tard. Les Sonics se sont retrouvés à 0-3 avant de gagner deux manches puis de perdre le Game 6.

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