Pendant la présidence de Donald Trump, les champions NBA ne se sont plus rendus à la Maison Blanche. Avant cette perturbation dans la Force, aller prendre un pot avec le POTUS était une tradition en NBA. Sauf pour certains, qui n'hésitaient pas à y couper pour faire quelque chose de plus intéressant à leurs yeux. Comme Michael Jordan, par exemple...
En 1991, après le premier titre de sa carrière, MJ était ainsi aux abonnés absents lors de la réunion petits fours et champagne avec George Bush Sr. Peu après, il avait expliqué qu'un événement familial prévu de longue date l'avait empêché de se rendre ce jour-là à Washington. La réalité est un peu différente, comme le raconte Yahoo.
Pendant que Phil Jackson, Scottie Pippen et leurs camarades trinquaient avec le prédécesseur de Bill Clinton, Michael Jordan était sur un parcours de golf. Rien de bien méchant, si ce n'est qu'il se trouvait en compagnie de James "Slim" Bouler, un dealer de drogue condamné quelques années plus tard pour blanchiment d'argent. Les deux hommes ont évidemment misé gros, puisque lors de son témoignage au procès de Bouler, Jordan a reconnu avoir donné un chèque de 57 000 dollars à l'accusé dans le cadre d'un pari sur cette même partie de golf...
Michael Jordan n'avait au final pas été inquiété et s'était défendu ainsi :
"A vrai dire, je joue au golf avec des gens tous le temps. S'ils veulent parier de l'argent, on parie de l'argent. Pour ce qui est de la personnalité de ces individus, je ne découvre qui ils sont vraiment qu'après avoir joué avec eux... J'ai retenu la leçon. Mais le fait d'avoir parié de l'argent ? Je n'ai rien fait de mal".
Voilà qui était malheureusement un peu annonciateur des problèmes de jeu que Michael Jordan a rencontré un peu plus tard dans sa carrière et sur lesquels on ne connaît toujours la vérité...