20. The Shot – The Prequel
29 mars 1982, finale NCAA. Après un tir d’Eric Floyd à 52 secondes de la fin, Georgetown mène d’un point, 62-61. Dean Smith prend un temps-mort. James Worthy est la première option du système demandée, Michael Jordan la seconde. La balle arrive dans ses mains, au moment le plus important du match le plus important de l’année, et il ne tremble pas. Déjà.
19. Le finger wag à l’attention de Mutombo
Dikembe Mutombo était un monstre défensif, qui ponctuait chacun de ses contres par un célèbre mouvement du doigt, le « finger wag », pour indiquer à son adversaire que le chemin du cercle lui était interdit. Il a en revanche eu le malheur de se targuer publiquement que Michael Jordan ne lui avait jamais dunké dessus. Grave erreur, car Jordan ne s'est pas contenté de lui faire le coup des lancers-francs les yeux fermés. La réponse intervint lors des playoffs 1997 :
Le dunk :
Le dunk avec le finger wag :
18. 40 at 40
Si certains fans de Michael Jordan regretteront toujours qu’il ait porté le maillot des Washington Wizards, il a néanmoins pu offrir au cours de son ultime retour sur les parquets quelques moments très forts. Des moments où sa technique, ses feintes et son instinct étaient d’autant plus éclatants qu’il ne dominait plus physiquement. Et on n’oubliera jamais l’image du premier homme de plus de 40 ans à planter plus de 40 pts dans un match NBA. C’était face aux Nets, le 21 février 2003, 4 jours après ses 40 ans face aux Nets : 43 pts en 43 minutes, à 18/30, sans prendre le moindre tir à 3-pts. Et ça fout encore des frissons :
17. La passe à Steve Kerr
Michael Jordan a tué tellement de matches importants que l’on n’a que très peu de souvenirs de balles décisives laissées à ses coéquipiers. Le plus marquant est bien évidemment la passe qu’il fait à Steve Kerr dans le match 6 des Finales 1997. Dès le temps-mort, il était prévu que Jordan lui transférerait la gonfle s’il y avait prise à deux sur lui. Dans le grand entretien que nous lui avions accordé dans REVERSE#11, Kerr nous avait expliqué qu’il lui avait dit qu’il serait prêt pendant ce temps-mort, mais son interprétation de l’action lors de la fête donnée pour le titre valait aussi le détour…
La passe :
L’explication de Steve Kerr :