"Michael Jordan est comme toutes les célébrités afro-américaines de ce pays. Il doit gérer un poids en plus qui est significatif. L'Amérique est prompte à accepter un Jordan, une Oprah ou un Obama, tant qu'il ou elle ne se montre pas trop véhément sur les questions de justice sociale.
Je vais être franc. Quand j'ai entendu dire que Michael Jordan avait dit ça, j'aurais aimé le voir monter au créneau. En tant que personne qui voulait être avocat dans le droit des citoyens, en sachant ce que l'autre candidat défendait...
Mais d'un autre côté, Michael se cherchait toujours. Il se demandait comment gérer cettte image qui avait été créée autour de lui et comment s'en montrer digne", a expliqué Obama dans The Last Dance.
L'un des reproches faits à Michael Jordan par ses détracteurs, surtout en comparaison de la nouvelle génération de stars de la NBA, est justement de ne jamais s'être vraiment mouillé politiquement. Il l'a fait ces dernières années, dans la mouvance de ce qui s'est globalement fait dans la ligue autour de la discrimination des Afro-Américains et de la politique sociale de Donald Trump. Il y a 3 ans, Barack Obama avait remis à Michael Jordan la médaille présidentielle de la Liberté avec un speech comme lui seul sait les faire.