« On a pu voir ce qu’il apporte dans un match important », félicitait son coach Brett Brown après la rencontre.Il fallait le voir chiper le ballon dans les mains de LeBron James et ses coéquipiers… Michael Carter-Williams a notamment été exemplaire dans le money time, alors que Miami était repassé devant, prêt à achever les valeureux Sixers. Comme un symbole, le meneur de grande taille (1,98 m) a scellé la rencontre sur la ligne des lancers-francs.
« Tout a bien fonctionné aujourd’hui. Si nous pouvons jouer à ce niveau de façon constante, nous formerons une bonne équipe », s’enthousiasmait le héros après la bataille.Les Sixers, l’une des équipes les moins compétitives de l’histoire de la ligue, ont donc envoyé le champion au tapis sous l’impulsion d’un rookie… souvent critiqué. En effet, les observateurs – nous y compris, soyons honnêtes – s’inquiétaient à l’idée de voir Michael Carter-Williams mener l’équipe 35 minutes par match durant l’intégralité de la saison. Alors, même s’il ne s’agit bien sûr que d’une seule rencontre, le rookie a bien répondu à ses détracteurs. Présenté comme un mauvais shooteur, il a confirmé ses progrès entrevus en pré-saison en inscrivant quatre paniers à trois-points.
« Il n’y a pas de meilleures façons de commencer sa carrière NBA », plaisantait même LeBron James.Le mot de la fin revient à Michael Carter-Williams :
« C’était une super journée pour moi »Le rookie a intérêt à bien profiter, la saison est encore longue, très longue… mais en attendant, balance le son Ice Cube ! [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=s3EeBFE44MU[/youtube]