« C’était un rêve », explique-t-il en référence à son unique avec les Suns. « C’est aussi simple que ça. Mais c’est fini, il faut passer à autre chose. Je suis content que tout se passe bien pour ces gars. J’ai parlé avec certains (à l’occasion de la rencontre entre les Suns et le Heat cette nuit), il y a toujours de l’amour entre nous. On a juste été séparés. »Le journaliste de l’Arizona Central révèle que Michael Beasley a toujours été apprécié par ses coéquipiers aux Suns. A défaut de faire gagner son équipe, l’ancien jeune homme tête de lard ne faisait pas de vague… dans le vestiaire.
Nouvelle équipe, nouveau départ
D’une certaine manière, les Suns ont peut-être relancé la carrière de Beasley… en le virant. Désormais à Miami, le joueur renaît de ses cendres. Tranquillement mais sûrement. Le pari de Pat Riley est le deuxième meilleur scoreur des doubles champions NBA en sortie de banc après Ray Allen (10,3 points par match pour « B-Easy » qui joue 15 minutes en moyenne, soit dix de moins que Ray-Ray). L’ancien gamin turbulent mais affectueux est en passe de devenir un homme au côté de LeBron James, Dwyane Wade et compagnie.« Il doit continuer à embrasser notre culture, à travailler dur », répète Erik Spoelstra depuis le début de la saison.Même son de cloche pour Chris Bosh :
« On le prend sous notre aile. On s’assure de lui donner des conseils sur le jeu. Il va nous aider à gagner. Il va être énorme pour nous. Il va s’intégrer dans notre système. »L’intégration est en cours pour Michael Beasley. De même que sa progression. Comme celle des Suns, finalement.