Michael Beasley : « Content qu’on me fasse confiance »

A son aise depuis le début de la saison avec le Miami Heat, Michael Beasley a déjà gagné la confiance d'Erik Spoelstra. De bon augure pour la suite.

Michael Beasley : « Content qu’on me fasse confiance »
En toute discrétion, Michael Beasley continue de marquer des points auprès d'Erik Spoelstra. Après un début de saison déjà encourageant sur le plan offensif, l'ancien numéro 2 de la draft s'affirme également pour le plus grand bonheur de son entraîneur qui l'a laissé sur le parquet dans le money time, vendredi face à Toronto. Un pari gagnant puisque les Raptors n'ont jamais existé dans les cinq dernières minutes, n'inscrivant que quatre points et laissant échapper la victoire. Hier, lors du succès étriqué du Heat face aux Bobcats, B-Easy n'a pas brillé en attaque (4 pts à 2/8) mais son énergie et sa volonté lui ont permis d'aller arracher sept rebonds (dont trois offensifs) en seulement 14 minutes. De quoi redonner confiance à un joueur qui en manquait cruellement depuis son arrivée dans la grande ligue.
« Ca fait du bien que Spo me fasse confiance dans un autre domaine que l’attaque. C’est vraiment différent de ce à quoi j’avais été habitué jusqu'à présent », expliquait un Michael Beasley tout sourire au Miami Herald. « Même s’il me faisait confiance dans mon année de rookie, la confiance de Spo est différente désormais. Nous n’avions pas autant de solutions. Maintenant, nous avons un effectif complet dans lequel chacun est capable d’apporter quelque chose. Il pourrait me mettre en bout de banc et m’oublier pendant 20 matches. »
A titre indicatif, Michael Beasley a bénéficié hier soir du même temps de jeu que Ray Allen. Et il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
« Il a de nombreux joueurs qui peuvent apporter beaucoup de choses. Alors quand il m’appelle, il me parle beaucoup. Mais comme je l’ai dit, je dois rester vigilant et je n’ai pas le droit de me relâcher. Je dois continuer à avancer. Je l’ai déjà répété, dans cette équipe, je dois trouver un moyen d’apporter quelque chose. Ce ne sera pas la même chose tous les soirs mais il faut que je trouver un truc. »
Enfin épanoui, Beasley semble avoir déjà trouvé ses marques au sein d'un roster qui le tire vers le haut. Ce qui n'a pas échappé à Erik Spoelstra, ravi que le Heat soit parvenu à intégrer aussi rapidement l'ancien enfant terrible de la NBA.
« Nous l’avons accompagné et nous avons passé beaucoup de temps avec lui. Nous voulions l’accueillir une nouvelle fois à bras ouverts. C’était un peu comme si on lui disait : « Hey ! Reviens au sein de la famille ! ».