"Je lui ai dit, 'je te mets pas la pression, je ne vais pas te demander ce que tu vas faire mais sache juste que je pense à ce que tu vas faire'", expliquait le joueur avec humour au Miami Herald. "Il n'a rien répondu. Je ne sais pas si c'est bon ou mauvais."Son coéquipier, Chris Bosh, se montre lui bien plus optimiste concernant Ray-Ray :
"On peut dire ce qu'on veut pendant des heures, il va revenir. Il n'y a rien à expliquer. Il n'y a qu'une décision à prendre donc c'est facile." "Les gars veulent revenir. Je ne pense pas qu'il y ait un meilleur endroit sur terre (pour gagner un nouveau titre). Des gars vont devoir prendre une décision, on sait ça, ça fait partie du business. Mais les mecs veulent revenir."Effectivement, si Ray Allen se met en tête de décrocher un troisième titre en dix-huit ans de carrière, alors le Miami Heat semble la franchise la mieux placée pour lui offrir une nouvelle bague. Le joueur de 37 ans (38, le 20 juillet prochain) s'est parfaitement intégré au sein du groupe et devrait donc rester. Idem pour Chris Andersen, débarqué de nul part à la fin du mois de janvier. L'ex-banni de la ligue a apporté toute son énergie dans la raquette du Miami Heat. Il a trouvé la méthode pour être efficace sur un temps de jeu limité et pourrait faire le plus grand bien aux doubles-champions en titre la saison prochaine.
"Il adore être ici. Il est adulé par l'équipe, pas les fans et par l"organisation. On voulait Chris depuis des années et il le sait", assure Erik Spoelstra, le coach.Le Miami Heat s'apprête donc à repartir au combat avec les mêmes troupes, ou presque, chaque soldat affichant tout de même une année de plus au compteur...