Norris Cole, Ray Allen et Chris Andersen en vedettes
Norris Cole symbolise parfaitement la capacité de réaction du Heat. « Back-up » attitré de Mario Chalmers à Miami, le jeune meneur a joué l’intégralité du quatrième QT lors des deux derniers matches. Et il a apporté sa touche au succès de son équipe à chaque fois. Il a d’abord inscrit 11 points dans le premier match (différentiel +14) et 9 pions dans le deuxième (+15). Surtout, il a défendu avec acharnement sur Lance Stephenson, limité à deux petits points (un seul tir tenté) dans le dernier QT dans le Game 3. Défenseur hors-pair, Norris Cole excelle sur les pick&roll. Il met la pression sur le porteur de balle et ralenti considérablement la circulation de balle – pas le point fort des Pacers – d’Indiana. En plus de son meneur de poche, Erik Spoelstra peut compter sur Ray Allen, décisif et indispensable lorsqu’il est dans un bon soir ou sur Chris Andersen, toujours prêt à prendre des rebonds, faire des fautes, défendre dur et marquer quelques paniers faciles de l’autre côté du parquet. « Spo » dispose de plusieurs options et peut donc s’ajuster en fonction de la forme de chacun en fin de match.« Tout dépend du rythme et du déroulement de la rencontre », explique le coach du Heat au Miami Herald. « On prend en compte le niveau de chacun à un moment donné, à la situation à ce moment précis ainsi que du cinq aligné par les Pacers », assure Dwyane Wade. « Evidemment, LeBron (James), Chris (Bosh), Ray (Allen) et moi-même seront présents sur le terrain la majeure partie du temps dans le quatrième QT. Pour le cinquième joueur, tout dépend de qui est dans un bon rythme. Des fois c’est Udonis (Haslem), des fois c’est Norris (Cole) ou Mario (Chalmers). On ne sait jamais. »Ce côté imprévisible pose des difficultés aux Indiana Pacers. Le Heat ne se fixe pas de plan défini à l’approche du quatrième QT et il est donc compliqué pour Frank Vogel d’anticiper la stratégie des Floridiens en fin de match. A l’inverse, le coach n’a d’autres options que de s’appuyer sur son cinq majeur dans les moments les plus chauds de la partie.