"On attend de nous de jouer bien, de jouer comme des titulaires", explique Shane Battier au Miami Herald.L'an passé, il a fallu presque trois matches face aux Indiana Pacers (au deuxième tour des playoffs) pour que les joueurs du banc atteignent un tel total. Symbole de la révolution à Miami, Ray Allen, l'un des meilleurs shooteurs de l'histoire est venu prendre sa place parmi les remplaçant du Heat. Le vétéran joue son rôle à merveille, il tourne à plus de 18 points par match (sur 36 minutes) depuis le début des playoffs, son meilleur total depuis sa dernière saison avec les Seattle Sonics.
"Il y a tellement de gars chez nous qui peuvent bien jouer en sortant du banc", raconte Jésus. "Spo (Erik Spoelstra, le coach) peut appeler n'importe qui à n'importe quel moment. Vous devez être prêt. Vous voulez jouer pour votre frère sur le banc ou votre frère sur le terrain. On est tous prêts."En plus de Ray Allen, Battier apporte sa science du jeu, sa défense et son adresse dans les moments importants (souvenez-vous de ses deux paniers à trois-points pour lancer le come-back du Miami Heat face à Chicago dans le match 4), Chris Anderson son énergie et Norris Cole sa fougue à la mène. Le petit meneur de jeu, back-up de Mario Chalmers, ne jouait presque pas en playoffs l'an passé. Face aux Bulls, il a fait un carton avec notamment un joli 9/11 derrière la ligne sur l'ensemble de la série... Un banc d'artificiers que les Pacers n'avaient pas eu à gérer lors de l'affrontement entre les deux équipes l'an passé. Par exemple, le meilleur scoreur remplaçant lors de deux des trois premiers matches de la série n'était autre que... Joël Anthony, pivot défensif aujourd'hui relégué au bout du bout du banc. Les titulaires peuvent faire confiance à leur remplaçants, une pensée résumée en une phrase par LeBron James :
"Notre banc est la clé. Ils apportent de l'énergie et d'autres choses qui ne se voient pas sur la feuille de marque. Ce que Bird (Chris Anderson) fait, ce que Shane fait, ce que Norris fait... ça ne se voit pas sur la feuille mais ça aide. Ray met les trois-points, Norris chipe des ballons, Chris s'occupe des blocks et des rebonds... On a vraiment de la profondeur de banc, on joue à 10, on pourrait utiliser 11 voire même 12 joueurs honnêtement."