« L’une des choses les plus difficiles à accomplir, c’est devenir un joueur prêt à se sacrifier », a-t-il expliqué au New York Post. « Avant que je n’arrive aux Lakers, je prenais 16 ou 17 tirs par match. Après ça, je me suis sacrifié et mes stats ont chuté. J’étais pourtant le même joueur, mais il m’a montré ce qu’on pouvait gagner en se sacrifiant pour remporter un titre. »Un sacré challenge pour Phil Jax qui ne pourra même pas compter sur MWP pour relayer son message en interne puisque les Knicks et lui ont décidé de se séparer. Mais Metta ne s’en fait pas pour son ancien coach, il pense qu’il devrait se débrouiller très bien.
« Certains coaches sont obsédés par la victoire mais je pense sincèrement qu’il apprécie tout ça un niveau bien différent de la plupart des gens. C’est facile de gagner en jouant pour un gars qui aime autant ça. Il a toujours le sentiment que l’équipe a une destinée à accomplir. […] Il sait comment motiver les gens et comment s’assurer qu’ils soient tous sur la même longueur d’ondes. Quand il coache, il ne cherche pas à tout vouloir contrôler à chaque instant. Il nous laissait une certaine liberté d’action pour qu’on puisse gagner par nous-mêmes. Ce n’était pas de la pression, mais du champ d’action. Je ne sais pas comment il sera en tant que président, mais il laissera à tout le monde de l’espace pour opérer. »On ne sait pas encore si Carmelo Anthony et surtout Mike Woodson verront les choses de cette façon, mais World Peace, lui, est ravi d’avoir pu trouver un tel mentor.
« On m’a toujours dit que j’avais un problème de gestion de mes émotions, mais lui il arrivait à jouer ça tout en étant calme. Il m’a appris à faire pareil, j’ai eu de la chance avec Phil. »