"Quand vous êtes dysfonctionnel, ce n'est pas toujours facile. Pendant deux ans, mon esprit n'était pas sur le parquet, je ne pensais pas au basket. Et lorsque vous n'y êtes plus mentalement, vous ne gagnez pas de titre." "La séparation de mes parents, un environnement difficile, tout ça peut amener à être traumatisé. Mes parents se sont séparés lorsque j'avais treize ans. Tout ça a fait de moi un enfant dysfonctionnel."De retour au pays, Metta World Peace, ex-Ron Artest, est désormais concentré uniquement sur les Knicks et son jeu. Un changement de mentalité comparé à ses premières saisons dans la ligue.
"Avant, je cherchais à détruire tout le monde sur le parquet. J'avais trop de passion, je n'arrivais pas à contrôler toute cette passion et je n'avais aucun ami. Maintenant j'essaye surtout d'être concentré à chaque fois que je suis sur le terrain. J'ai acquis ça avec l'expérience."Si World Peace espère ramener les Knicks au sommet de la planète basket, il est conscient qu'il faudra d'aborder conquérir la ville. En effet, les Brooklyn Nets ont mis sur pied une véritable armada en quête du titre. Une franchise au sein de laquelle on retrouve Paul Pierce, un joueur pour qui l'ancien Laker a beaucoup de respect :
"Paul Pierce est le seul mec qui fait encore du vrai trash talking en NBA. C'est le meilleur pour ça. J'adore Paul. J'adore jouer contre lui. C'était toujours la guerre lorsque l'on jouait l'un contre l'autre. C'était de la vraie compétition. Paul est très dur." "Les fans décideront de qui des Knicks ou des Nets contrôleront la ville, mon job c'est de jouer, rien de plus."Tout au long de l'interview, Metta World Peace révèle qu'il a envisagé de jouer en NFL par le passé avant de se rétracter. Il estime également qu'il pourrait faire un très bon coach une fois à la retraite mais qu'il préférerait avoir son propre show télévisé. Son idole ? Un certain Dennis Rodman. On comprend mieux certaines choses désormais...