« « C’est plus difficile que ce que les gens croient », a-t-il fait remarquer à Inside Local. « Ce n’est pas facile d’être un vétéran qui essaie de revenir dans la ligue. Ce n’est pas facile de travailler à nouveau aussi dur. Je ne veux pas que les gens croient que je n’ai pas travaillé et que j’ai eu de la chance. J’ai bossé comme un acharné. »De son côté, Byron Scott affirme avoir longtemps hésité avant de trancher finalement en faveur de l'expérience de celui qui a déjà porté les couleurs de la franchise entre 2009 et 2013.
« Ça a été une décision très, très difficile », assure le technicien. « Mais il fallait vraiment essayer de trouver l’équilibre entre la jeunesse et l’expérience dans cette équipe. Et il est évident que Metta a cette expérience. »Et s'il sera compliqué pour les Lakers d'exister au sein d'une Conférence Ouest toujours aussi relevée, le trublion n'est pas de retour pour faire de la figuration. Son objectif désormais : enfiler une nouvelle bague de champion à son doigt avec les Lakers après celle remportée en 2010.
« Mes objectifs n’ont pas changé depuis le jour où j’ai signé mon contrat non garanti », poursuit-t-il avant de conclure. « Je voulais revenir ici pour gagner un titre et ses objectifs n’ont pas changé. »Pas sûr que le retour de Metta World Peace suffise à changer le visage d'une franchise qui n'a remporté que 21 de ses 82 matches la saison dernière. Le retour du vétéran de 35 ans apportera en tout cas un peu de distraction dans un vestiaire au sein duquel il pourrait s'installer à long terme, les Lakers ayant l'intention de l'intégrer à leur staff une fois sa carrière terminée.