« George Karl sait comment ça se passe. Il est dans la NBA depuis plus longtemps que moi. Il a connu cette ère du basket », a-t-il indiqué à ESPN, en faisant notamment allusion aux rugueux Bad Boys de Detroit, réputés pour leur défense très agressive.
« Plus je vieillis, plus j’apprends à jouer dur. Ce n’est pas comme si j’avais amené l’agressivité dans cette ligue. Je n’ai rien inventé. Nous avons toujours vu ça. Les Laimbeer, les Rodman jouaient dur et pourtant ils ne voulaient blesser personne. Ils jouaient dur et avec passion. Nous avons grandi avec cette envie de jouer avec passion. Certains disent que nous sommes « dirty » alors que nous ne faisons que jouer dur. On joue, tout simplement. On veut gagner. »Aujourd'hui, Metta Word Peace, au même titre que son coéquipier Dwight Howard figurent en tête du classement des fautes flagrantes. Une injustice selon lui étant donné le nombre d'agressions que subit le pivot angeleno à chaque match.
« Dwight est imposant. Il récupère des ballons sous le panier. Si vous essayez de le contrer, il va certainement obtenir le « and one ». Il est tellement puissant. Alors il se fait pousser », poursuit-il. « Ils sont obligés de le pousser et parfois cela provoque des blessures. Donc ce sont des fautes intentionnelles et c’est comme ça qu’il s’est blessé quand il jouait à Orlando. C’est la raison pour laquelle il s’est fait opérer du dos. Les gars sont toujours sur son dos et s’il a dû subir une intervention, ça vient de là. »Toujours est-il qu'à leur prochain écart de conduite, l'ailier des Lakers et son coéquipier seront suspendus. Et si Mike D'Antoni défend son joueur, il réclame en revanche davantage de vigilance, conscient que les Lakers auront besoin de toutes leurs armes s'ils veulent décrocher une place pour les playoffs.
« Je ne pense pas que c’était prémédité. Je pense que parfois nous méritons de prendre des fautes flagrantes », a confié le headcoach des Lakers. « Nous y faisons attention car nous n’avons pas besoin de faire ça. Nous devons être encore plus vigilants car désormais cela coûte des suspensions. Et étant donné la situation, nous ne pouvons pas nous le permettre. »