Les Memphis Grizzlies sont rarement mis en avant. La franchise est peut-être même la définition la plus fidèle du terme « petit marché » en NBA. Une équipe qui passionne peu au-delà de sa fan base et qui est rarement traité par les médias nationaux américains. Ou alors, quand, c’est le cas, c’est via Ja Morant.
C’est l’ironie de la situation : l’un des joueurs les plus spectaculaires du championnat évolue dans le Tennessee, au sein d’une franchise discrète. Mais limiter les Grizzlies au meneur supersonique serait une grossière erreur. Le succès de Memphis, deuxième à l’Ouest (!!!) cette saison, ne s’explique pas que par sa superstar naissante.
Du coaching aux joueurs de complément en passant par la profondeur d’effectif, nombreux sont les facteurs de succès. La preuve avec ce bilan assez dingue : les Grizzlies ont gagné 14 des 16 matches disputés sans Ja Morant cette saison. Dont le dernier en date dimanche soir contre les Houston Rockets (122-98). Ce sont là les bases d’un exercice à 72 victoires, en forçant le trait.
C’est encourageant pour Memphis. En revanche, si l’on peut chipoter, ça fait un peu tâche pour Morant dans sa candidature pour le MVP. Il n’est de toute façon pas perçu comme un favori au même titre qu’un Nikola Jokic ou Giannis Antetokounmpo mais son dossier en prend un coup. Il affiche même un différentiel ON/OFF négatif, là où c’est tout l’inverse pour les autres superstars NBA.
CQFR : Mitchell brille au Garden, les Lakers tremblent même sans jouer…