« Pendant le training camp, nous avons fait des sessions d’entraînements de 2h30, et on les tuait », souriait le coach. « Je n’ai jamais ressenti un seul mouvement de ras-le-bol. Pas une plainte seulement des ‘Ce que le coach veut, nous le faisons’. Ces six dernières années, nous avons toujours eu des difficultés avec l’ancien effectif. Ce nouvel état d’esprit est rafraîchissant et motivant. »Au même titre que les Sixers et les Pacers à l’Est, l’équipe du Colorado se repose sur son collectif plutôt que sur une star. Ce qui semble plaire à Néné, l’intérieur brésilien de Denver.
« Nous jouons de la bonne manière. Nous jouons comme une équipe. »Ce nouveau plan de jeu n’est pas le fruit du hasard. Déjà la saison dernière George Karl, en prévision du trade, avait décidé de responsabiliser Aaron Afflalo et Ty Lawson pour qu’ils soient prêts au moment du départ de Melo. Dans cette nouvelle unit, c’est Danilo Gallinari qui apparait comme l’option offensive numéro 1 (17,2 pts/match) et le nouveau visage de la franchise (contrat de 42 millions de dollars sur quatre ans). L’Italien devra montrer ses progrès en playoffs, qui n’ont jamais vraiment réussi aux Nuggets ces dernières années. George Karl admet que la capacité de Billups ou de Melo à être clutch peut faire défaut à son effectif mais il est persuadé que ce n’est qu’un faux problème.
« Pourquoi ne pas conclure l’action avec le joueur le plus chaud du match ? Pourquoi ne pas le faire avec plus d’un seul joueur ? Si tu ne sais pas où la balle va aller, c’est sûrement difficile pour l’adversaire d’anticiper. Et d’un point de vue statistique, les finisseurs sont rarement très adroits. Tous les joueurs se valent – même si c’est vrai que Melo était très bon pour ça. »Pour le moment Denver semble vouloir continuer avec un effectif complet mais sans paillette, prolongation de Koufos pour 3 ans et le probable retour de Wilson Chandler. Une formule souvent gagnante en saison régulière mais qui jusqu’à présent fonctionne moins bien au moment des playoffs. A suivre donc…