"J'ai grandi au Nigéria. Çà a contribué à faire la personne que je suis, et je suis fier d'où je viens. C'est de mon devoir de transmettre mon expérience à ces jeunes".Masai Ujiri n'était pas le seul représentant de la NBA à encadrer ces jeunes potentiels, choisis par leur fédération pour participer à ce camp. Outre des coachs comme Kenny Atkinson (Nets), Doc Rivers (Clippers), David Fizdale (Knicks), des joueurs comme Joel Embiid, Gorgui Dieng, Chris Bosh, Luc Mbah a Moute, Malcolm Brogdon, Tacko Fall et d'autres étaient là pour leur donner des conseils, que ça soit pendant les matches ou lors d'ateliers thématiques. Mais si la pratique du basket était au coeur du camp, les participants ont aussi échangé autour de thématiques sociales et éducatives.
"C'est important de leur parler de ça. On est aussi là pour leur transmettre certaines valeurs comme le leadership, le respect, l'esprit d'équipe... On veut les aider à devenir aussi des personnes meilleures, et que ce qu'ils auront appris pendant le camp leur servent dans leur vie quotidienne".D'ailleurs certains de leurs coachs d'un jour comme Embiid, Mbah a Moute et Dieng sont passés par ce camp, et ont évoqué pendant cette 17e édition l'importance qu'il avait eu pour eux. Et ces modèles ont forcément un impact plus fort sur la jeunesse africaine. Mais il n'y a pas que sur le terrain que l'on retrouve des Africains. A l'instar de Masai Ujiri, Makthar N'Diaye (scout pour les Knicks), Patrick Mutombo (assistant chez les Raptors), ils sont de plus en plus présents dans les staffs techniques et administratifs.
"Cela montre aux jeunes que l'on peut accéder à la NBA à des postes d'entraîneurs, de dirigeants, de kinés... On peut réussir autrement que par le terrain. Il y a un potentiel énorme sur le continent. Il faut structurer davantage le basket pour accompagner ce mouvement".Un vaste programme pour lequel Masai Ujiri, fondateur de Giants of Africa, ne compte ni son temps, ni son énergie. Crédit photo : Reverse