Mark Cuban ne veut pas entendre parler d’année de reconstruction

Dallas a beau avoir manqué les playoffs la saison passée, Mark Cuban estime que son équipe peut être très compétitive cette saison autour de Dirk Nowitzki.

Mark Cuban ne veut pas entendre parler d’année de reconstruction
Mark Cuban est un éternel optimiste. Alors que sa franchise, championne NBA en 2011, n'est même pas parvenue à se qualifier pour les playoffs la saison passée et a sensiblement changé de visage durant l'intersaison, le propriétaire texan est ambitieux. Interrogé par SportsDay sur le chantier et la transition qui s'annoncent pour les Dallas Mavericks dans les prochaines semaines, Cuban a adopté une posture offensive.
"Une année de reconstruction ? Certainement pas, ne me parlez pas de ça. Il n'y a pas de modèle-type pour gagner en NBA. Pour nous, il faut que Dirk Nowitzki soit en forme. Il bosse très dur et a l'air très bien. Il faut ensuite qu'une équipe se forme. Nous avons recruté plein de nouveaux joueurs excellents comme Samuel Dalembert, Monta Ellis, Wayne Ellington ou DeJuan Blair. C'est à Coach Carlisle de faire fonctionner tout ça", a expliqué Mark Cuban.
L'exubérant proprio a ensuite redéclaré sa flamme à Dirk Nowitzki, dont il pense qu'il a encore de très beaux restes à offrir aux Mavs cette saison.
"Karl Malone a été MVP à 35 ans. C'est l'âge de Dirk. Ce n'est pas comme s'il jouait tout sur son physique. Il joue sur son intelligence, il connaît le jeu et sait gagner. Il rend tout le monde meilleur et les adversaires seront encore obligés de lui faire subir des prises à deux s'il est en forme. On a frôlé les playoffs la saison passée alors que nous n'étions vraiment pas une bonne équipe. C'était grâce à lui".
Des propos qui raviront sans doute la star allemande des Mavericks, qui n'avait pu disputer que 53 matches la saison dernière en raison de blessures. Le Wunderkind avait tout de même mené la charge en fin de saison et manqué de peu d'accrocher la 8ème place. Reste à savoir si Monta Ellis et consorts pourront s'adapter suffisamment rapidement pour refaire de Dallas une menace crédible dans une Conférence Ouest qui s'annonce encore acharnée...