« Si c’est la meilleure, je la prendrai. J’y ai déjà pensé. Est-ce que je le ferai ? Tout de suite, là, je dirais oui, juste pour voir si elle peut le faire. Vous ne pouvez pas savoir tant que vous ne lui avez pas donné une chance. Elle devra faire ses preuves, mais je ne serais pas contre lui donner l'opportunité de les faire », a annoncé Cuban à ESPN.La première question que l’on se pose suite à ces déclarations, c’est de savoir si une femme pourrait jouer en NBA. Il n’y en a jamais eu, mais, en revanche, trois femmes ont eu l’opportunité d’atteindre la grande ligue dans les années 70 : Denise Long, première femme draftée en 1969, Lucy Harris, draftée par le Jazz en 1977, et Ann Meyers Drysdale, signée par les Pacers en 1979, puis coupé à la fin du camp d’entraînement. La principale intéressée, Brittney Griner, n’a pas l’air contre l’idée plutôt saugrenue d’intégrer la NBA. Sur Twitter, elle a répondu à Cuban :
« Je pourrais avoir le niveau. C’est parti ! »Il est vrai que la joueuse possède des atouts indéniables pour évoluer dans une ligue d’homme, dominant outrageusement en université. Dans son année senior cette saison, elle tournait à 23,6 points, 9 rebonds, 4,2 contres et 2,4 passes en moyenne, avec notamment une pointe à 50 pions. Pour Mark Cuban, c’est surtout un énorme potentiel marketing qui s’offre à lui. Affaire à suivre.