Marine Johannès : une joueuse à l'ADN résolument NBA

REVERSE : Il a été pas mal critiqué en annonçant son choix d’aller à Boston, toi c'est quelque chose qui t'a plu tout de suite ? Marine Johannès : Je ne suis pas trop du genre à critiquer les choix des gens (rires). Je pense que c'est un super joueur. Il a joué avec LeBron, le meilleur joueur du monde, et maintenant il a osé partir de Cleveland. Il fallait le faire quand même. C'est comme quand Kevin Durant a rejoint Golden State, il a été beaucoup critiqué et maintenant il le sera quoi qu'il fasse, mais moi j'ai bien aimé son choix. REVERSE : En tant que sportive professionnelle, ça te choque que vos choix de carrière puissent être critiqués à ce point-là ? Marine Johannès : La NBA, c'est tellement un business que chaque action est critiquée. Pour moi, c'est avant tout leur vie et donc leur choix. Si Kyrie Irving a osé partir de Cleveland, c'est qu'il avait ses raisons. Je n'ai pas à avoir d'avis sur ça. Maintenant, on voit qu'il a fait un très bon choix, on ne peut pas dire le contraire. C'est très bien pour lui. REVERSE : Est-ce que tu arrives encore à regarder les matches comme une simple fan ou est-ce que tu analyses tout en cherchant ce qui pourrait te servir ? Marine Johannès : Quand je regarde un match NBA, je suis vraiment à fond dedans. Ça m'arrive sur quelques actions de me concentrer sur un joueur ou sur un petit détail, les systèmes ou autre, mais j'ai tendance à suivre le spectacle et à profiter.

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Une publication partagée par REVERSE/BasketSession (@reversemagazine) le 23 Sept. 2018 à 11 :40 PDT

REVERSE : Tu as déjà eu l'occasion d'aller voir des matches sur place ? Marine Johannès : Non, pas encore, ça serait l'un de mes rêves, ça doit être quelque chose d'énorme ! Quand on est allé aux Etats-Unis avec l'équipe de France, rien que de voir le Madison Square Garden, j'étais comme une gosse (rires). C'était impressionnant. Pour moi qui suis à fond la NBA, c'était énorme de pouvoir jouer là-bas. C'est une ambiance assez spectacle, assez show, j'aime bien ça. REVERSE : Il faudrait que Nicolas Batum t'invite à un match des Hornets... Marine Johannès : (Rires) Ouais, ça serait bien. REVERSE : La question qui tue : il reste 8 secondes et ton équipe est à moins un, à quel joueur ou à quelle joueuse tu donnes la balle pour le dernier tir ? Marine Johannès : A Kobe ! Dans ses meilleures années, je lui aurais donné la balle sans hésiter. REVERSE : Tu avais vu son dernier match d'ailleurs ? Marine Johannès : Je n'avais pas pu le voir en direct, mais je l'avais vu en replay. J'ai trouvé ça énorme de finir sur ce match de fou (60 points, pour rappel – ndlr) après une telle carrière ! C'est impressionnant qu'il ait fini comme ça.

Cette interview de Marine Johannès est issue de REVERSE #66

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