« Tout le monde s’interroge sur sa régularité aux tirs », rappelle (le génial) Brad Stevens. « Il shoote très bien. Il ne faut pas se fier à ses pourcentages. Il a mis des tirs très importants. »Ouais, Marcus Smart est burné. Sacrément, même. Il défend, il se bagarre, il n’a pas peur. La recette parfaite pour plaire aux puristes. Mais il est évident que l’ancien joueur des Sooners (NCAA) devra soigner son adresse extérieure pour franchir un cap. En attendant, les Celtics lui font déjà confiance et ils l’ont prouvé en expédiant Rajon Rondo à Dallas.
« Ce transfert m’a ouvert les yeux et m’a surpris », reconnait le rookie. « Cela prouve que la franchise veut se reconstruire autrement et je fais partie du projet futur des Celtics. »Originaire des quartiers chauds de l’agglomération de Dallas, le bad boy n’est peut-être pas la prochaine star des Celtics. Il a un potentiel certain, peut-être même celui d’un All-Star. Reste à voir. Smart est un meneur d’avenir. Il est prêt physiquement, il vient de fêter ses 21 ans et il poursuit son apprentissage au plus haut niveau. Et il fait déjà gagner son équipe. Depuis son retour dans le cinq majeur, Boston a remporté 14 de ses 21 matches. 66,666666666 (…) % de victoires. Une belle performance pour une équipe peu expérimentée en passe de se frayer un chemin jusqu’en playoffs. Les C’s n’ont pas de star mais d’excellent joueurs de rotation : Isaiah Thomas, Avery Bradley, Jared Sullinger (blessé), Tyler Zeller, Kelly Olynyk, Jae Crowder ou encore Marcus Smart. Comme le dit si bien Bill Simmons, fan inconditionnel des verts : « Il nous manque juste (JUSTE) un franchise player et une deuxième star. Nous avons tout le reste ! » Les dirigeant de Boston ont plusieurs assets à échanger pour mettre la main sur une star (PLEASE, envoyez DeMarcus Cousins à Boston nom de djouk). Si Smart répond aux attentes qui l’entouraient à la fac, il pourrait s’imposer comme l’un des cadres de l’organisation à l’avenir. En attendant, il rêve déjà d’accomplir « quelque chose de plus grand » sous la tunique mythique d’une franchise qui compte 17 bannières de champion NBA.