La victoire d’un arrière dans la course au DPOY semblait de plus en plus pressante. Parce que comme l’expliquait si bien Marcus Smart, finalement lauréat cette saison, « les guards font bien plus que les grands en contestant les trois-points, les tirs en sortie de dribble, en s’assurant que les attaquants adverses ne se retrouvent pas dans leurs zones de confort, etc. » Des propos similaires à ceux tenus par Mikal Bridges, un autre arrière qui termine deuxième du vote.
DPOY : Pourquoi les arrières méritent d’être enfin récompensés
Patron de la défense des Boston Celtics, la meilleure de la NBA en termes de Rating, Smart a recueilli 37 premières places contre 22 pour Bridges. Rudy Gobert complète le podium en ayant terminé en tête de 12 bulletins. Déjà trois fois vainqueur, le Français paye sans doute la fin de saison ratée par le Utah Jazz mais aussi le changement d’état d’esprit des journalistes.
Ces derniers ont voulu récompensé les arrières à une époque où les meilleurs attaquants sont tous des extérieurs ou presque. Doris Burke avait par exemple expliqué que ça l’encouragerait à voter pour Marcus Smart, le meilleur défenseur de la meilleure défense. Ce dernier a aussi terminé septième aux interceptions (1,6), dixième aux fautes offensives provoquées et dixième au nombre de ballons déviés.
Il est le deuxième joueur de l’Histoire des Celtics à remporter ce trophée après Kevin Garnett en 2008. Et il est surtout le premier arrière à mettre sa main sur le DPOY depuis Gary Payton en 1996. Une récompense méritée pour le bonhomme de 28 ans, pilier de cette équipe de Boston depuis de nombreuses saisons.