Une chance pour Booker, Séraphin et les autres ?
[superquote pos="g"]Wittman l'a pris a partie contre Golden State et benché durant tout le 4e quart-temps.[/superquote]Dimanche lors de la nouvelle défaite face à Golden State, le coach des Wizards s'en est clairement pris à son pivot lors d'un temps mort. Son placement, ses choix de shoots et sa difficulté à garder son calme pour ne pas s'attirer les foudres arbitrales, voilà ce qui a ennuyé Wittman. Sanction : Marcin Gortat est le seul starter de l'équipe à ne pas avoir quitté le banc dans le 4e quart-temps d'un match où Washington a coulé lorsqu'il était sur le parquet. Ses gestes d'humeur au bord du terrain au moment où son coach lui assénait des reproches clairs et visibles de tous."Une discussion animée ? Je le coachais, c'est tout. Vous parlez de confrontation mais j'ai ce type de conversations avec tout le monde dans l'équipe. Je ne sais pas de quoi vous parlez. Marcin n'a pas joué parce qu'on était à -25. Je devais faire des changements", a expliqué un Randy Wittman passablement agacé dans le Washington Post.Et les changements ont été suivi d'effets. Le duo Nene-Vesely a bien travaillé et les Wizards sont revenus à 9 points en quelques minutes. Le Sud-Américain est la vraie pièce centrale du puzzle et ce sont finalement ses prestations qui pourraient déterminer si Washington est capable d'accrocher un spot en playoffs. De quoi se demander si Gortat ne serait pas plus efficace dans le même type de rôle qu'à Orlando, à savoir en sortie de banc. Booker enchaîne les matches impressionnants au rebond (19 contre Dallas, 13 face à Toronto) et gagnerait peut-être à voir son temps de jeu augmenter durablement. Intéressant lors de plusieurs de ses entrées le mois dernier, Kévin Séraphin montre lui aussi plus d'énergie et de jugeote que son coéquipier au crâne râsé, alors que le Tchèque Jan Vesely et le revenant Chris Singleton se contentent pour le moment d'un temps de jeu famélique. Attendu comme le joueur qui allait permettre à Washington de rivaliser davantage avec les costauds de la Conférence Est, Marcin Gortat a encore 50 matches pour prouver qu'il peut être un joueur de cette dimension.