« C’est le bon moment (pour tenter sa chance en NBA). »Marcelinho Huertas évolue au sein de la Liga Endesa depuis une dizaine d’années. Il est passé par Badalona, Bilbao et le Caja Laboral (après un intermède à Bologne en Italie) avant de rejoindre Barcelone en 2011. Il s’est affirmé comme l’un des meilleurs joueurs de l’Euroleague sous les couleurs du club mythique de la Catalogne, disputant le Final Four trois saisons de suite. Le joueur de 31 ans souhaite désormais découvrir un nouvel horizon et une nouvelle ligue au style de jeu complètement différent.
« Il y a beaucoup plus d’espaces en NBA. Ce n’est pas comme en Europe où un joueur reste en permanence dans la raquette. Le jeu sur pick&roll est l’un de mes points forts, je peux shooter à mi-distance après le dribble ou trouver mes coéquipiers démarqués. C’est difficile de trouver des joueurs qui correspondent à ce profil aujourd’hui. La plupart fonce jusqu’au panier ou tire à trois-points. »Même si le tir à mi-distance est prohibé en NBA, moneyball oblige, le shoot en sortie de dribble en tête de raquette demeure une arme pour les meneurs au sein d’une ligue adepte du pick&roll à outrance. Huertas peut briller au sein de ce système et les meilleures organisations ne perdront pas une occasion d’accueillir un meneur expérimenté.
« Il y a plein de meneurs titulaires très talentueux mais il n’y a peut-être pas autant de remplaçants capables de marquer des points tout en créant du jeu et en se comportant comme un leader sur le terrain », ajoute le Brésilien.Une place de back-up au sein d’une bonne équipe lui tend les bras. Espérons qu’une franchise saura saisir la chance de le signer. Dans le cas contraire, Marcelinho Huertas n’a pas non plus exclu un retour en Europe.