« Je sais que beaucoup de personnes se demandent ce qu'il va advenir de ma carrière. La vérité c'est que je suis très reconnaissant de tous ces bons mots. Bien que je ne sois pas quelqu'un qui les lit d'habitude, je peux dire que les commentaires sympas te permettent de te sentir à l'aise. Ils te demandent de jouer encore un an, te disent que tu es encore bon... mais il y a d'autres choses à prendre en compte. Cela dépend de comment tu te sens et de ce que te coûte le fait d'aller dans chaque ville pour jouer cinq matches par semaine. Ou 85 rencontres en 165 jours. Donc je suis indécis. »Big Three oblige, Manu Ginobili a surtout le regard tourné vers Tony Parker et Tim Duncan. Et on le voit mal s'arrêter si ce dernier n'en fait pas de même :
« La vérité c'est que si la franchise m'avait dit qu'elle ne voulait plus de moi, qu'elle voulait reconstruire avec de jeunes joueurs, cela m'aurait grandement facilité la tâche. Si il y avait un autre coach, si Tim prenait sa retraite, si Tony ne jouait plus, cela aurait changé la situation. »