"On l'appelait Hershal Gilmore à l'époque. C'était un super gamin qui travaillait dur et ne se plaignait jamais. Sa situation familiale était compliquée. Son beau père était à New York pour jouer à Broadway et ce sont ses grands-parents qui s'occupaient de lui. Ils venaient à tous les matches et l'ont très bien éduqué. Il a réussi à décrocher une bourse à la fac de Saint Mary's", raconte Benevides dans le Mercury News.A Saint Mary, dont l'équipe fanion, les Gaels, évolue en NCAA, les choses se passent moins bien pour le Californien, notamment à cause de rapports compliqués avec le coach Ernie Kent. En quatre saisons, Mahershala Ali (toujours Gilmore à l'époque), tourne à 3,6 points de moyenne et peu d'opportunités de jeu.
"Honnêtement, à la fin de mon parcours à St Mary's, je détestais le basket. Je voyais des gars se faire broyer, cracher dessus... On m'a menacé de me transférer dans une autre fac. Tout ça au nom de la victoire et de la productivité. [...] Tout ce que je voulais, c'était décrocher une bourse dans une équipe de D1, mais je n'avais pas fait de plan réaliste pour atteindre la NBA. C'est tant mieux, au final. Je suis tombé amoureux du théâtre et on m'a donné l'opportunité de jouer dans une pièce. Tout me venait facilement et les choses se sont bien goupillées", se souvient Ali dans GQ après son sacre de 2017.Ne pas persévérer dans le basket a sans doute été la meilleure décision de Mahershala Ali, devenu l'un des acteurs les plus bankables à Hollywood et qui lui a permis d'exprimer son art avec plus de liberté. *Update du 28/02/2017