Il enquillait déjà les shoots 1h30 avant le coup d'envoi
Avant la partie, déjà, le #24 respirait déjà la sérénité. Dans le couloir des vestiaires du Verizon Center, il nous avait ainsi glissé quelques mots qui ne trompent pas après avoir posé avec le sourire au côté d'une groupie du troisième âge."On commence à retrouver notre identité. Je me sens mieux dans le jeu et j'ai les jambes moins lourdes parce que tout le monde pousse dans le même sens. On compense nos erreurs et on se bat l'un pour l'autre, je suis très confiant. Et puis, c'est la fête des mères, je ne peux pas me permettre de perdre".Peu après, il était partie effectuer sa routine de shoot plus d'une heure et demi avant le coup d'envoi, seul avec Nate McMillan, l'ancien coach des Blazers. Très concentré, George avait donné quelques indices sur son envie de faire trembler les filets à longue distance dans la rencontre à venir... Conscient que son joueur-clé est plus que jamais en train de redevenir lui-même, Frank Vogel n'a pas hésité à le brosser dans le sens du poil après la partie, évoquant de son propre chef son match costaud.
"Les Wizards ont très bien joué. Mais parfois, une performance spéciale peut vous permettre de renverser un match. Ce qu'a fait Paul ce soir, c'était vraiment spécial".Grâce à cette partie enfin digne de son statut et de son talent, Paul George a rapproché les Pacers de retrouvailles très attendues avec Miami. Le timing semble bon pour le All-Star, qui arrivera en pleine possession de ses moyens face à LeBron James si les choses se passent comme prévu. C'est un autre problème d'ordre psychologique qu'il lui faudra alors régler : sa propension à considérer le "King" comme un mentor et à trop le respecter...