"A l'époque, tout le monde parlait vraiment de lui en bien. Mais chaque année, trois ou quatre gamins sont encensés et au final ils ne percent pas. Je ne m'attendais pas à entendre parler de lui par la suite. Puis il y a eu cette apparition 2015, il avait 16 ans. Il a pris un shoot à l'échauffement et le ballon a rebondi sur le cercle. La manière avec laquelle il a sauté, attrapé la balle alors qu'elle était en phase descendante, puis dribblé derrière son dos pour emmener le ballon sur sa main gauche, c'est quelque chose que même les pros ne font pas. La balle était attirée par sa main, comme un yo-yo. Il savait où était la balle et comment la contrôler. J'attribue ça à ses connaissances sur le basket, mais il faut évidemment du talent et beaucoup de travail, notamment au niveau de la coordination entre l'oeil et la main.C'est à partir de ce moment-là que je suis tombé amoureux de lui.", raconte l'Américain sur la BBC.
Arlauckas avait bien senti le coup, puisque derrière les choses se sont débloquées assez rapidement pour Luka Doncic, champion d'Europe avec la Slovénie en 2017, MVP et vainqueur de l'Euroleague et de la Liga la saison suivante avant d'être drafté. Aujourd'hui, Doncic est All-Star et va vivre, déjà les premiers playoffs de sa jeune carrière américaine après les 8 matches de saison régulière dans la bulle.