« J’étais en train de penser à quelle blague j’allais bien pouvoir faire, mais il n’y a jamais eu d’interview ! Je ne pouvais pas croire que personne n’allait m’interviewer ! » déclare-t-il hilare à Mark Montieth de Pacers-com dans le vestiaire.Joueur de l’ombre à la bonne mentalité, Luis Scola ne se plaint jamais et peut toujours rendre de grands services. Les chiffres parlent pour lui : depuis son arrivée dans la grande ligue en 2007, l’ailier fort n’a jamais manqué un entrainement et a seulement raté 8 matchs sur blessure du genou lors de la saison 2010-2011. Une régularité qu’il attribue à son hygiène de vie et son régime strict sans sucre, sans gluten et sans produits laitiers. Mieux encore, malgré qu’il fête ses 35 ans le 30 avril prochain, Scola affiche de meilleures stats que l’an dernier et surpasse même actuellement le cadre David West (sur les 10 derniers matchs, Scola est à 12 pts, 7 rbs à 49% au tir tandis que West est à 9 pts, 5.5 rbs et 39% au tir) dont il est la doublure. Un rôle qu’il admet avoir mis plus de temps que prévu à apprivoiser, lui qui avait toujours été titulaire avant l’année dernière :
« Je ne me suis jamais senti mal physiquement. J’ai appris à tenir mon rôle en sortie de banc mais j’admets que cela m’a pris plus de temps que ce à quoi je m’attendais ».Scola ne semble pas prêt de vouloir prendre sa retraite. Il sera agent libre cet été et affiche clairement le désir de poursuivre sa carrière :
« Je ne me sens pas proche de la fin, c’est la vérité. Je sais que peu de joueurs vont au-delà des 35 ans, mais je me sens bien. J’ai toujours de l’énergie et j’ai le sentiment que je peux continuer de faire mon job tout en y prenant du plaisir, en travaillant dur et en jouant dur chaque jour. Tant que je pourrai faire ça, je ne penserai pas à la retraite ».A l’aise dans l’Indiana, Scola ne cache pas son envie de poursuivre avec le maillot des Pacers :
« Au fil des années, la famille pèse de plus en plus dans ce genre de décision. Mes enfants se plaisent ici et sont devenus de gros fans des Pacers. J’essaie de leur faire comprendre les réalités de la NBA mais ils seraient fous de rage si jamais je devais jouer un jour contre les Pacers. Ils veulent que l’on trouve un accord. C’est un super endroit et j’ai le sentiment que les Pacers vont être une très bonne équipe l’année prochaine. Mais la décision ne m’appartient pas. Nous verrons bien si la direction est satisfaite de mon rendement et si elle souhaite que l’on évoque un nouveau contrat. Lorsqu’une équipe souhaite que tu restes, c’est une très bonne chose car cela signifie qu’elle t’apprécie et qu’elle pense que tu aides l’équipe ».Mais avant de penser à son nouveau contrat, Scola et les siens vont devoir s’assurer d’engranger le plus de victoires possibles sur les 5 dernières rencontres de leur calendrier. Victoire impérative ce soir à New York, avant un déplacement à Detroit vendredi, les réceptions d’OKC dimanche et Washington mardi prochain avant de finir sur un back to back délicat en déplacement à Memphis mercredi prochain.