« C’est un bon tournoi, je pense que c’est un bon challenge pour nous. En plus, nous avons une bonne équipe, je pense que nous avons le niveau pour concourir et pour terminer au sommet », a-t-il confié à ESPN.Mais il n’y a pas qu’avec l’Argentine que son équipe a beaucoup changé. En club, Luis Scola s’apprête à connaître sa troisième franchise NBA, après avoir passé une année sans saveur aux Phoenix Suns suite à son transfert de Houston. Ce n’est pas vraiment comme ça qu’il voyait évoluer sa carrière.
« J’aurais adoré prendre ma retraite à Houston. J’aurais aimé que Phoenix soit ma dernière équipe et maintenant je suis à Indianapolis et j’aimerais y finir ma carrière. Du coup, ça ne se produira probablement pas », raconte-t-il en se marrant.Pourtant, cette arrivée à Indiana pourrait être un signe de bon augure pour lui. Après tout, c’est ici même que l’Argentine et lui sont entrés dans l’histoire en battant Team USA (composée uniquement de pros) pour la première fois lors du Championnat du Monde 2002, un tournoi que les Albicelestes avaient dominé de la tête et des épaules et dont ils auraient très bien pu sortir champions mais la Serbie (et les arbitres de la finale ?) en ont décidé autrement. En plus, il rejoint désormais une équipe avec des grosses ambitions et un effectif complet dans lequel ses qualités de rebondeur et de scoreur devraient être appréciées à leur juste valeur.
« J’avais vraiment envie de retrouver une équipe qui gagne. Ici, je vois de vraies possibilités. Je pense que nous avons une équipe qui a de vraies chances de se battre pour un titre NBA. »Après tout, le changement, ça a du bon parfois.