« Je n’aime pas rentrer dans les gens. J’aime tout simplement jouer dur. Parfois, le match devient un peu hors de contrôle et des choses se sont passées," a confié l'intérieur argentin à l'AZ Republic. Mais je ne m’en réjouis pas. Je n’aime pas parler sur le terrain. Je suis calme mais je joue dur dès que je peux. »Scola est une sorte de guerrier des temps modernes. Même s'il ne fait pas partie des adeptes du trashtalking et que son état d'esprit est irréprochable sur un terrain, les faits ont consolidé sa réputation de "warrior". Lors d'un choc pendant le mondial 2006 au Japon, il avait perdu ses dents de devant et vit désormais avec de fausses incisives. Plus récemment, pendant la prépa des J.O. de Londres, l'Argentin avait démarré au quart de tour face à Team USA, prêt à en découdre avec Kevin Durant. Engagé et volontaire, l'ancien Rocket défend son style de jeu qui, selon lui, lui permet de compenser ses lacunes.
« Je pense que je n’ai pas le choix. Je n’ai pas des capacités extraordinaires. Je ne suis pas très athlétique. Je dois jouer de cette façon si je veux réussir dans le monde du basket. Je l’ai découvert au début de ma carrière. Si je ne suis pas à 100%, ça va être très difficile pour moi de rivaliser, d’avoir de l’impact sur l’équipe. A chaque fois que j’ai cessé de jouer de cette manière, j’ai commencer à mal jouer. C’est donc la seule chose sur laquelle je dois travailler. »