Si les remakes sont rarement meilleurs que les originaux, celui de D’Angelo Russell aux Lakers pourrait faire figure d’exception. Sur ses trois premiers matches depuis son retour à Los Angeles dans un blockbuster trade, le meneur coche en tout cas toutes les cases. Il pourrait ainsi poser ses valises en Californie de manière définitive.
Il y a sept ans, le jeune "D-Lo" n’est pas parvenu à percer dans l’équipe qui l’avait drafté. Aujourd’hui, les choses sont complètement différentes. C’est en star que Russell revient à Hollywood, qui lui déroule à nouveau le tapis rouge.
Russell et les Lakers aimeraient commencer à négocier une extension de contrat dès maintenant, d’après Adrian Wojnarowski d’ESPN. Dans la dernière année de son deal actuel, le joueur de 26 ans devrait être agent libre cet été. Mais le front office ne l’a certainement pas fait venir que pour un tiers de saison.
"D’Angelo a beaucoup grandi depuis son passage ici. Nous ne le voyons pas seulement comme un emprunt à court terme. Nous pensons que c’est un joueur qui peut s’adapter parfaitement à nos pièces maîtresses, LeBron James et Anthony Davis, en apportant du spacing, du shoot, du playmaking et de l’efficacité", a confirmé Rob Pelinka, en conférence de presse.
Les Lakers inspirent enfin la sérénité avec leur nouveau cinq majeur
Sur les trois rencontres depuis son transfert, le meneur a répondu à toutes ces exigences. Côté shoot et spacing, ses 17,3 points à 37,5% à trois points de moyenne font toute la différence. Il assure tout autant en termes de playmaking, comme le suggèrent ses 5,7 passes par match pour seulement 1,7 ballon perdu.
Il est encore tôt pour tirer de réelles conclusions. Deux victoires face à des équipes privées de leur franchise player — Stephen Curry aux Warriors et Zion Williamson aux Pelicans — ne constituent pas un échantillon suffisant pour dresser un bilan crédible. L’idée de la prolongation de D’Angelo Russell n’est cependant pas née de ces quelques performances. Elle accompagnait déjà la franchise au moment de réaliser son transfert.
"En y regardant de plus près, je pense qu’on peut presque parler de pré-agency. Nous avons intentionnellement planifié ces transactions pour avoir plus d’options en juillet", a directement annoncé Pelinka après la trade deadline.
Les exigences salariales de l’intéressé restent à définir, mais les choses paraissent déjà bien engagées. Voir Russell quitter Los Angeles cet été aurait tout d’une surprise.
Patrick Beverley lâche ses vérités sur les galères des Lakers