« Nous sommes très content du travail de Mike (D’Antoni) », explique-t-il au Los Angles Times.En même temps, vu les problèmes actuels d’effectif, on ne voit pas quel impact positif pourrait avoir un changement de coach sur les résultats de la team. Du coup, comme de toute façon les Lakers n’ont plus vraiment d’objectif, Kupchack joue la carte de la patience de la vision à long terme.
« Certaines années, à la deadline des trades, vous avez un bilan de 45 victoires pour 17 défaites, du coup vous cherchez à trouver quelqu’un pour combler une faiblesse parce que vous visez le titre. Et d’autres années, vous n’avez pas du tout ce genre de bilan et vous devez réfléchir à ce qui se passera un an ou deux plus tard. »Et si les Lakers se mettaient à tanker ? Après tout, vu à quel point leur infirmerie est remplie, ça ne serait sans doute pas trop compliqué à mettre en place tout en sauvant la face. D’autant que L.A. possède un premier tour de draft cette année pour la première fois depuis 2007 ! Vu la richesse de la prochaine cuvée de rookie, ça vaudrait le coup, non ? Julius Randle, Jabari Parker ou Andrew Wiggins à Lakerland, ça aurait de la gueule quand même.
« Quel que soit le sport, on ne devrait jamais réfléchir en ces termes-là », raconte pourtant Mitch. « C’est le pire message que vous puissiez envoyer à vos fans, à vos joueurs ou à votre coach. Nous ne ferons jamais ça. »Ceci dit, si on a bonne mémoire, juste avant de virer Mike Brown, Kupchak venait de lui apporter tout son soutien. Comme quoi...