« Il y a plein de gars de notre équipe qui méritent d’avoir du temps de jeu », prévient déjà Mike D’Antoni à ESPN.L’an passé, le coach moustachu était plutôt le genre à resserrer très sérieusement à 8, voire 7 joueurs afin d’assurer la qualification des Lakers en playoffs. Il opte donc pour une nouvelle stratégie. Même si Los Angeles ne s’est pas montré dominateur – et c’est logique vu l’effectif – durant les matches de préparation, D’Antoni a pu être rassuré par les performances de ses réservistes. Face à Utah, dix joueurs ont passé plus de quinze minutes sur le parquet. Résultat, le banc a compilé 71 points et quatre remplaçants se sont particulièrement illustrés : Jordan Farmar (20 pions), Jodie Meeks (15), Jordan Hill (10) et Wesley Johnson (14). Les trois premiers cités, auxquels on pourrait ajouter Steve Blake, Shawn Williams et Nick Young (Wes Johnson sera peut-être titulaire au retour de Kobe), forment une base intéressante en sortie de banc. Mike D’Antoni tient donc à fixer rapidement les rôles :
« J’aime avoir un groupe bien constitué et jouer toujours avec la même base (ici, dix à onze joueurs) », reconnait le coach des Los Angeles Lakers.Jordan Farmar a de quoi s’imposer comme l’un des leaders de la deuxième unité des Lakers. Non pas seulement en raison de son poste – meneur de jeu – mais aussi en raison de sa nouvelle maturité acquise suite à son passage en Turquie. Double champion NBA, Farmar est désormais un vétéran dont le style de jeu correspond parfaitement avec le coaching de Mike D’Antoni. Le natif de Californie souligne d’ailleurs la bonne entente qui règne désormais dans le groupe :
« Tout le monde est sur la même longueur d’ondes. On se soutient les uns les autres. Quand un joueur est en forme, tout le monde est content pour lui et ça crée une énergie positive. Tout le monde aura sa chance d’apporter quelque chose à l’équipe et du coup personne ne se tire la tronche. »L’ambiance a vraiment changé du côté de Los Angeles. Certes, les Lakers ne seront peut-être pas aussi forts sur le papier mais l’atmosphère positive du groupe pourrait pousser certains à se surpasser. Finalement, les recrues tant moquées ont un vrai rôle à jouer à L.A. cette saison.