« On prend à cœur cette envie de devenir les joueurs les plus détestés de l’année », témoigne Kendall Marshall à ESPN. « On veut mettre le bordel dans les classements et empêcher les autres équipes de faire les playoffs. » « On veut que tout le monde nous déteste à la fin de la saison », ajoute Mike D’Antoni avant la rencontre face aux Suns, cette nuit. « On s’est payé New York (le 25 mars dernier, 127-96), on va essayer de se faire Phoenix puis on leur fera une faveur en battant Portland. On espère pouvoir faire tout ça. »
Portland, OKC et Phoenix au tableau de chasse
Mike D’Antoni avait vu juste. Son équipe s’est effectivement imposée face à des Phoenix Suns complètement amorphes face à la défense des mauves et or. Les Los Angeles Lakers ont limité leurs adversaires à 38% de réussite aux tirs (et moins de 22% à trois-points). Chris Kaman s’est reconverti en Shaquille O’Neal le temps d’une soirée, multipliant les paniers au poste bas et provoquant même les prises-à-deux. L’ex réserviste a terminé la partie avec 28 points, 17 rebonds et 6 passes. L.A. par K.O. Avec une victoire, les Suns auraient pu se mettre à l’abri et prendre une nouvelle longueur d’avance dans la course aux playoffs – la franchise de l’Arizona est actuellement septième à l’Ouest.« C’est toujours mauvais de perdre quand vous avez autant besoin de gagner. Mais c’est encore plus frustrant lorsque ça arrive face à une équipe qui n’est même pas qualifié pour les playoffs », commentait Jeff Hornacek après la défaite de son équipe.Que le coach se rassure, les Suns ne sont pas les seuls. Ce mois-ci, le Thunder, les Blazers et les Knicks sont tombés face aux hommes de Mike D’Antoni. Et ce n’est pas fini.
Memphis et Dallas dans le viseur
Le calendrier des Los Angeles Lakers est pour le moins compliqué. Ils affrontent les Blazers dès demain soir au Staples Center. S’en suivront (dans le désordre) des affrontements à domicile face aux Rockets, Warriors et Grizzlies et des déplacements chez les Clippers et les Spurs. Les Lakers ont donc un rôle d’arbitre à jouer dans la lutte à troisième place (entre les Clippers et les Rockets) et surtout dans la course aux deux dernières places qualificatives pour les playoffs, qui se joue entre Phoenix, Memphis et Dallas. Une défaite face à un adversaire à priori plus faible peut s’avérer fatal pour les trois équipes citées. Mais la bande de Nick Young n’a pas prévu de se laisser malmener.« On joue aussi par fierté », prévient Jodie Meeks. « A chaque fois que vous jouez, vous ne voulez pas perdre. »Les Los Angeles Lakers jouent pour gagner... mais aussi pour faire perdre les autres.