« Tu vois le tableau là-bas », dit-il à Chris Mannix, journaliste à Sports Illustrated, en pointant un tableau situé à trois mètres des deux hommes. « L’an passé, je n’aurais pas pu lire ce qu’il y avait écrit sur ce tableau. »Les troubles de la vue constituaient l’un des nombreux problèmes auxquels a dû faire face Anthony Bennett durant sa première saison en NBA. Drafté en première position – et ce à la surprise générale – en juin 2013, le Canadien n’est jamais parvenu à s’imposer à Cleveland. Son opération des yeux au laser cet été l’a particulièrement aidé.
« Je ne pouvais pas voir très loin. Je ne pouvais pas voir les gens dans les gradins. Maintenant je peux voir le tableau de marque et je peux lire les systèmes que le coach veut mettre en place », explique Bennett.Pour l’instant, il est utilisé à petite dose par Flip Saunders malgré quelques bons passages sur de courtes séquences (5,5 pts à 58% sur 11 minutes de jeu depuis le début de la saison). Mais Anthony Bennett est prêt. Prêt à ce qu’on lui donne sa chance et surtout enfin en bonne condition pour la saisir.