« Le workout avec les Lakers est le pire workout que j’ai fait. De toute ma vie », raconte Lonzo Ball.
« Ça doit être le pire workout fait par un deuxième choix. C’est sûr. C’était mauvais à ce point. C’était terrible. Ils ont dû venir à Chino (son lycée) pour me regarder une nouvelle fois m’entraîner.
J’étais tout seul. Mais j’étais malade et je ne l’ai dit à personne. Donc j’ai bu une bouteille entière de codéine. Enfin, pas de codéine mais de sirop pour la toux.
Je ne pouvais pas bouger. Demandez à B Shaw (Brian Shaw, alors assistant). Il vous le dira. J’étais genre ‘C’est quoi ce bordel ?’ C’était la première fois que je rencontrais B Shaw et il avait l’air de se dire ‘Je ne pense pas qu’il fait l’affaire’. Je pouvais le voir sur son visage. Je ne pouvais pas dunker. Ils étaient là ‘Vas-y monte.’ Et moi : ‘Je ne peux pas. Je ne peux pas dunker.’
Je ne pouvais pas bouger, bro. Je me disais ‘Damn’.
Après le workout, je me suis dit qu’il allait falloir en refaire un. On en a programmé un deuxième et tout s’est bien passé à partir de là. Mais le premier… Si les vidéos sortent un jour, ce sera sale. Très sale. »
Faire le workout malade, sans rien dire, n’était peut-être pas la meilleure idée. Mais on peut comprendre Lonzo Ball. Dans ce monde ultra-compétitif, dire qu’on est malade et/ou demander à repousser le workout, c’est prendre le risque de donner l’impression de chercher des excuses. Pas évident de faire le bon choix dans ces conditions à cet âge-là.